L'exposition de l'image

L’exposition de l’image est très importante pour la netteté de cette dernière. Si on ne tient pas compte de cette étape, la photo peut être complètement ratée.

·       Le diaphragme

Le diaphragme sert à doser la quantité de lumière qui traverse l'objectif et qui expose la pellicule. Il fonctionne de la même façon que la pupille de l'oeil. Il doit être ouvert lorsque qu'il a peu de lumière et fermé lorsqu'il y en a beaucoup. Pour cela, un mécanisme fait tourner les lamelles et permet donc de régler l'ouverture.

Les lamelles métalliques forment un trou assez régulier. Il est important que ces lamelles soient opaques et mates, afin que la lumière qui est renvoyée par la pellicule ne revienne pas sur cette dernière, car une pellicule, étant brillante, renvoie toujours une grande quantité de la lumière qu’elle reçoit.

Diaphragme beaucoup ouvert, moyennement ouvert et presque fermé

http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Diaphragme_Photo.png

La graduation du diaphragme est particulière. Plus le chiffre indiqué (sur l'objectif, dans le viseur) est petit, et plus l'ouverture est grande. La bague de diaphragme a deux types de graduations : l'ouverture géométrique, ou relative, qui est obtenue en divisant le diamètre du diaphragme par la focale. Ce diaphragme sert pour les calculs de profondeur de champ ; et l'ouverture photométrique, qui tient compte de l'absorption des lentilles, qui est bien entendu celle qui compte pour l'exposition du film.

Il existe des diaphragmes en iris dont la forme est circulaire (Cooke), des diaphragmes en triangle (Zeiss), des diaphragmes en polygone.

Graduations du diaphragme : ouverture géométrique

http://perso.magic.fr/zacharias/art_tech/techniques/diaph/diaph.htm

Le diaphragme sert à régler la profondeur de champ. La profondeur de champ correspond à la distance jusqu’à laquelle le sujet est net. Au-delà, le sujet sera flou.

Certains appareils automatiques ont un obturateur qui fait aussi office de diaphragme. Parfois, ces deux éléments sont utilisés ensemble.

·       Le temps de pose

Il varie entre 1/4000^e et plusieurs dizaines de secondes voire plusieurs minutes. Lorsque la photographie en était à ses premiers pas, le temps de pose pouvait atteindre plusieurs heures. Il se fait par un automatisme ou, pour les antiques appareils, à la main.

Il varie en fonction des mouvements du sujet et de sa distance par rapport à l’appareil. Il faut par exemple compter 1/30s pour un portrait et 1/1000s pour une voiture. Il varie surtout de la distance focale. On compte la vitesse d’exposition en calculant l’inverse de la distance focale.

Pour avoir des effets, on peut choisir un temps de pose long afin d’obtenir un effet filé par exemple.

La transparence du ciel, la température et d’autres facteurs peuvent modifier le temps de pose.

·       La sensibilité ISO

La sensibilité ISO est l'échelle de mesure de la sensibilité de la pellicule.

Une pellicule de haute sensibilité est dite rapide et une pellicule de basse sensibilité est dite lente. En effet, plus la pellicule est sensible et moins il faut de lumière et donc moins de temps il faut exposer la pellicule à la lumière.

Une pellicule de forte sensibilité a un grain plus prononcé et une plus faible définition qu’une pellicule lente.

Selon l’usage, on doit donc choisir une pellicule de sensibilité précise. Par exemple si on veut photographier quelque chose de très lumineux comme un lever ou un coucher de soleil, il vaut mieux prendre une pellicule de faible sensibilité et une pellicule de forte sensibilité pour photographier une scène nocturne ou par un temps nuageux.